Juillet, août,
et septembre en particulier, ont filé à la vitesse grand V. À trop vouloir
répondre à un certain nombre de sollicitations et d’engagements, l’agenda se
remplit en un clin d’œil. Bilan: stress, inquiétude et une joie qui
s’essouffle. Un vendredi soir de septembre, un verset tiré de la lecture du jour
m’interpelle : il y a un moment pour tout, et un temps pour chaque chose sous
le ciel. Je souris : il y a là un appel à ralentir la cadence.
Le 4 octobre,
lors de l’assemblée diocésaine à Metz sur le thème « La joie de l’Évangile »,
Serge Kerrien, diacre permanent de Saint-Brieuc, invite chacun à « désencombrer
ses placards afin de permettre au Seigneur d’y déposer ses valises. » Le
Seigneur nous demande non seulement de vivre pleinement le moment présent
offert, mais aussi de nous ajuster face à Lui. « Où en es-tu ? »
Dans son
enseignement, Serge Kerrien évoque également la joie qui doit illuminer nos
visages de chrétiens, mais aussi et avant tout nos cœurs. Nous allons à la
messe, oui, mais pour repartir à l’issue de celle-ci en tant qu’envoyés de la Bonne
Nouvelle dans le concret de nos vies, animés de la joie de l’Esprit. Cette
joie, elle est évoquée en filigrane ou de manière plus prononcée dans des
passages-clés de l’Écriture, une source à laquelle nous sommes appelés à
puiser.
Bien sûr, il
nous arrive parfois d’être éprouvés, et certains le sont particulièrement.
Qu’il est difficile alors de trouver du sens à la vie et de poursuivre le
chemin...
Et
pourtant... parce que nous sommes chrétiens, nous avons cette certitude que le
Seigneur est présent à nos côtés, et qu’Il nous demande de partager cette grâce
avec nos frères et sœurs croyants ou non. Le Seigneur nous encourage dans cette
mission... à condition d’accepter de vider de temps à autres nos placards
intérieurs afin qu’Il puisse y demeurer.
Marie
GRANDMOUGIN